Mes jambes tremblent sous cette bourrasque qui ne cesse de prendre de l’ampleur. La pluie n'aide vraiment pas et trempe continuellement mes haillons salles et déchirés par la marche, les rencontres et les aléas de la vie, devenue maintenant bien trop courts pour moi mais formant mon unique vêtement. Mes pieds nus et bien usés n'en peuvent plus de marcher et me font terminer la course devant ma destination : une maisonnée délabrée, tombant en ruine, dont la nature à clairement repris ses droits sur le terrain. Elle est à l'écart de la ville, ce qui dessine un rictus sur mon visage.
Dégoulinante autant de sueur que de la pluie, je prend une grande respiration tandis que mon cœur bas grandement la chamade. Après une grande pause de réflexions, je me risque à franchir le pas.
J'essore prestement mon haut pour retirer tout ce poids pour rien et plus que glacé. Je remet ensuite ma tenue comme il faut, entièrement craquée sur la poitrine et n'arrivant même pas jusqu'au nombril. Je prend tout de même la peine de bien sortir mon collier, mettant le médaillon offert par le père de mon maître, ainsi que la clé que j'ai depuis toujours, bien en avant. Car maintenant je sais à qu'elle famille j’appartiens vraiment, et qu'elle m'attend et m'attendra surement.
C'est donc ainsi, haletante et pratiquement nue, que je saisie la clé et tente enfin de la mettre dans une serrure. Un cliqueti se fait tandis que je la tourne. Malgré mon cœur qui s'emballe, je franchit le seuil de cette porte que je n'ai jamais connue, sous un grincement irritant.
Mon flair ne m'a donc pas fait défaut, une fois de plus.
Dégoulinante autant de sueur que de la pluie, je prend une grande respiration tandis que mon cœur bas grandement la chamade. Après une grande pause de réflexions, je me risque à franchir le pas.
J'essore prestement mon haut pour retirer tout ce poids pour rien et plus que glacé. Je remet ensuite ma tenue comme il faut, entièrement craquée sur la poitrine et n'arrivant même pas jusqu'au nombril. Je prend tout de même la peine de bien sortir mon collier, mettant le médaillon offert par le père de mon maître, ainsi que la clé que j'ai depuis toujours, bien en avant. Car maintenant je sais à qu'elle famille j’appartiens vraiment, et qu'elle m'attend et m'attendra surement.
C'est donc ainsi, haletante et pratiquement nue, que je saisie la clé et tente enfin de la mettre dans une serrure. Un cliqueti se fait tandis que je la tourne. Malgré mon cœur qui s'emballe, je franchit le seuil de cette porte que je n'ai jamais connue, sous un grincement irritant.
Mon flair ne m'a donc pas fait défaut, une fois de plus.